Le marché des résidences secondaires a profité de la pandémie

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D’après l’étude menée par Crédit Suisse, les particuliers ont été nombreux à se tourner vers les appartements et maisons de vacances pendant la pandémie.

L’immobilier face à la pandémie

La pandémie a redistribué les cartes des marchés financiers et immobiliers dans plusieurs pays. La Suisse n’a pas été épargné par ces changements et l’immobilier suisse en ressentira l’évolution dans les années à venir. Le développement du télétravail et l’attrait vers les zones périurbaines a fortement influencé les critères de recherches en suisse. Ainsi, plusieurs grands centres urbains suisses ont vu leur population s’éloigner de plus en plus, à la recherche d’un confort de vie plus grand et de moins de perturbations. Plusieurs villes moyennes ont profité de la situation en devenant des nouvelles cibles attrayantes. C’est par exemple le cas de Fribourg où l’on a vu de nombreuses annonces se faire prendre d’assaut sur les plateformes. La location d’une maison à Fribourg devenant une demande bien plus courante qu’auparavant.

L’exode des suisses vers des zones périurbaines et des villes moins grandes n’a pas affecté que le logement en location. Les propriétaires aussi ont changé leurs critères et revu la situation différemment.

Le marché des maisons secondaires revient

Après une longue période de sommeil, le marché des maisons secondaires s’est relancé suite à la pandémie. Les demandes de logements en dehors des grands centres urbains aidant largement à la situation. Ce marché est également stimulé par la généralisation du télétravail, ainsi que par la pression des taux d’intérêts négatifs sur les avoirs d’épargnes. On pouvait alors voir l’offre de logements dans des zones touristiques diminuer de moitié depuis 2018/2019. Les prix ont aussi grimpé en flèche puisque ces logements se font de plus en plus rares et arriveront inévitablement dans une impasse au bout d’un certain temps. L’offre n’est plus capable de répondre à la demande.

En effet, la construction de logement en propriété dans des zones périphériques et touristiques est lente. La demande pour ces types de biens semble se stabiliser à un niveau bien plus haut qu’avant la pandémie.

La propriété se raréfie

Le marché devient de plus en plus difficile d’accès pour les propriétaires suisses. La part des logements en propriété pour un ménage disposant d’un revenu moyen, a baissé de 34 à 31 % sur les biens proposés sur des portails en ligne. Une situation qui ne fait qu’augmenter la demande des ménages pour des biens en zone périphérique.

La situation, elle, est évidemment bénéfique pour les bailleurs qui profitent de la demande élevée de biens en location. La suisse n’est pas un territoire infini, la pénurie de terrain à bâtir fait pression sur les prix immobiliers. La situation ne devrait faire qu’empirer et les prix des logements monter à moins que le problème de densification ne soit résolu par les politiques.

La demande en surface bureaux, elle aussi, s’est fortement ralentie suite à la pandémie. Les entreprises attendent encore de voir les bénéfices possibles du télétravail en termes de location de bureaux. Le marché propose donc plus d’offre qu’auparavant au vu du recul de certaines entreprises sur les bureaux.